SPITFIRE RTF de VMAR


1. L'AVION GRANDEUR

Le supermarine SPITFIRE est sans conteste le plus célèbre chasseur britanique de la seconde guerre mondiale.
Ses origines remontent à la construction d'hydravions de course dans les années 30 pour la coupe Shneider, leur structure était conçue par R.J. Mitchell et leur moteur par l'ingénieur Royce.
Le Spitfire fut conçu pour répondre à une demande de l'état major de l'air britannique qui souhaitait un avion de chasse monoplan à habitacle fermé et train d'atterrissage escamotable. Le premier vol du Spitfire eut lieu 5 mars 1936, c'est un petit monoplace entièrement métallique aux lignes effilées et aérodynamiques pourvu d'une aile elliptique.
Le Spitfire fut rapidement commandé en grand nombre par le gouvernement britannique.
En perpétuelle évolution durant la guerre le Spitfire sera developpé en de nombreuse versions : du Mk I au Mk 24 (Mk : Mark) ; les plus utilisées étant le Mk V et le Mk IX.
Les premiers Spitfire MkI avient une hélice bipale en bois et à pas fixe, le Mk XIV, dont le moteur Griffon lui permettait d'actionner une hélice à cinq pales, fut l'une des versions les plus rapides : 721 km/h à 7 900 mètres d'altitude. Une vitesse qui lui donna la possibilité de s'opposer efficacement aux derniers modèles de chasse allemands à réaction mais aussi aux bombes volantes de première génération (V-1).
Le dernier vol opérationnel d'un Spitfire eut lieu le 1er avril 1954 soit plus de 18 ans après le vol du premier prototype, il a été construit à 20 351 exemplaires.

Bibliographie:
http://avions.legendaires.free.fr/spitfire.php
http://perso.wanadoo.fr/frenchaces/avions/raf/spitfire.html
http://www.avions-de-legende.com/tablprof/spitfire.htm

Caractéristiques du Supermarine Spitfire Mk IX
Envergure 11,22 m
Longueur 9,46 m
Moteur Rolls-Royce Merlin 63 de 1650 ch
Armement 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 7.7 mm ; charges de bombes de 450
Masse maximum au décollage, 4310 kg
Vitesse maximale 650 km/h à 7500m
Vitesse ascentionnelle 1250m/mn
Plafond opérationnel 11300m
Distance franchissable 1150 km

2. LE KIT VMAR

Le contenu du kit Le kit est trés complet, les élements, relativement légers, sont contruits en structure classique, entoilés avec un recouvrement autocollant sérigraphié du plus bel effet où les lignes de structure sont représentées, cependant je doute un peu de sa tenus dans le temps... Il est à noter que les gouvernes sont posées et le collage des charnières (des vraies avec un axe en métal) est assuré par des petits bouts d'épingle.

Au chapitre des accessoires nous trouvons les trains habillés ainsi que les trappes de trains (ce qui fait encore plus regretter qu'ils soient fixes !), les roues trés légéres, le capot en fibre (costaud !), un bati moteur en alu et en deux pièces ce qui permet l'adaptation de n'importe quel moteur, le réservoir et un peu de quincaillerie.

Il faudra juste ajouter le moteur, la radio, un peu de durits et des chapes métal pour remplacer les chapes plastiques du kit.

Enfin, pour la construction il faut prévoir de l'epoxy et une dizaine d'heures...

2.1 L'aile

L'assemblage ne pose pas de problème, il faut légérement ajuster la clef d'aile pour qu'elle rentre sans problèmes, puis collage à l'epoxy, les deux tétons de centrage aidant pour l'alignement des deux demi-ailes.
Pendant que ça sèche, préparation des trains : l'habillage des miens était à l'envers. La position prévue pour les poser n'est pas "maquette", les roues sont à l'intérieur et les jambes de trains sont très écartées, c'est sûr que pour poser c'est mieux mais c'est moins joli ! Une fois le sens des trains choisi et la colle sèche, on les pose à l'aide des plaques plastique fournies. Dans le cas d'une position "maquette" il faut repercer la baguette rainurée qui accueille les jambes de train.
La dernière opération sur l'aile est la pose du servo d'aileron et la mise en place des commandes. Avant de poser le servo (un Robbe RS600, servo standard à roulement) on colle une bande de scotch (fournie) au centre de l'aile pour masquer le collage. Les ailerons sont des "full span" actionnés par des barres de torsion. J'ai raccourcci les tiges de commandes fournies dans le kit et je leur ai soudé des embouts filetés M2,5 pour y installer des chapes métal côté barre de torsion et des chapes à boule côté servo.

2.2 Le fuselage

Le fuselage est spacieux et il n'y aura pas de problème pour installer le récepteur et les servos.
Il faut préparer les empennages en enlevant l'entoilage au niveau des parties à encoller. Pour cela il suffit de les positionner et de marquer la limite du fuselage à l'aide d'un crayon de papier. Il faut d'abord coller le stabilisateur, à l'epoxy, en veillant à ce qu'il soit parallèle à l'aile et que ses saumons soient à la même distance de la cloison pare-feu. J'ai du retoucher légèrement l'assise du stab pour qu'il soit positionné correctement.
Même traitement pour la dérive en surveillant sa perpendicularité avec le stabilisateur. Tant que l'on est sur la dérive on pose la roulette de queue directrice actionnée par un tube collé sous le volet de dérive.
On passe ensuite aux barres de commandes, ce sont des cordes à piano qui coulissent dans des gaines. Comme pour les ailerons je les ai raccourcis et je leur ai soudé des embout M2,5.
Il reste à poser les servos sur la platine fournie. La platine est réglable donc pas de soucis pour positionner les servos, qui seront de type standard (S507 de Graupner). Ne pas oublier de coller la baguette qui tient les gaines des commandes !

2.3 L'installation moteur

La cloison pare-feu n'est pas collée au fuselage mais fixée par quatre vis. Le réservoir est fixé à l'aide d'élastiques sur deux baguettes collée à la cloison pare-feu.
J'ai commencé par préparer le réservoir en reliant le plongeur à un tube de sortie à l'aide d'un bout de durit. L'autre tube est tordu vers le haut pour la prise de pression. C'est terminé pour le réservoir !
Le bati moteur est en deux parties permettant d'installer tout type de moteur. Le moteur n'est pas vissé sur le bati mais pris en sandwich entre le bati et une plaque maintenue par deux vis. C'est un peu bizarre mais ça à l'air de tenir...
On monte le moteur "à blanc" et on présente le capot...euh il manque une feuille à la notice là, non ?!! La notice est muette sur l'installation du capot, bon ben on fera sans. J'ai choisi de monter le moteur horizontal avec un pot "pitts", c'est ce qui semble le moins voyant, mais pour monter le capot il m'a quand même fallu le charcuter un peu. Finalement avec un peu de patience on arrive à un ajustage correct même si je suis pas trés satisfait du résultat...
La commande des gaz est constituée de deux caps relié entre elles par une bague, ce qui permet un réglage et le cas échéant un démontage facile.

2.4 Finitions

Les finitions se limitent à installer l'accu de réception et le récepteur, enfin un bout de cap pour l'interrupteur et l'avion est prêt.
Par contre avec la canicule de cet été 2003 le revêtement a tendance à se détendre... Sinon il a pas de la gueule mon Spit !

3 Essais en vol

Tout avait bien commencé. On allume la radio puis le modèle, vérification des débattements (systématique au début de chaque vol, en grandeur ils le font bien...), puis test de portée, antenne rentrée, à une cinquantaine de mètre. Tout est OK. Mise en route du moteur : petit réglage (nez en l'air réglage de la pointe et on remet un cran de richesse).
On passe aux essais de roulage. L'avion accélère rapidement, une fois en l'air ça devrait voler vite !
Bon et bien quand il faut y aller...On se réaligne et on met les gaz progressivement. Le Spit s'éléve, il semble sensible aux ailerons, un petit peu d'expo devrait arranger cela. Premier virage en montée et on je stabilse la trajectoire en remettant à plat et en réduisant les gaz d'un tiers et ...???!!! Et magnfique déclenché plus départ en vrille plein pot (tiens c'est bizarre j'étais en train de réduire...) le tout à une trentaine de mètres du sol....
Le résultat du premier vol
A première vue ce serait un problème radio, je ne pense pas avoir était trop lent et avoir trop d'incidence pour que l'avion déclenche aussi violemment et le moteur était plein gaz dans la descente alors que j'avais tout réduit.
Je pensais ne pas retrouver grand chose vu la vitesse à l'aquelle le Spit est entré dans le champ de maïs, pourtant aprés avoir récupéré les restes tout fonctionnait normalement.
L'avant du fuseau est abimé mais rien d'irrémédiable. C'est l'avantage des RTF en bois : ça peut se réparer !! Par contre il sera beaucoup moins joli, là on touche au point faible de l'entoilage sérigraphié : la moindre réparation se voit !

4 Première conclusion

Je ne suis pas un grand fan des RTF. Je garde un mauvais souvenir d'un avion aile haute aux excellentes qualités de vol mais dont la contruction laissait à désirer (nervures cassées vaguement renforcées par une chute de balsa!!!).
On peut cependant reconnaître à ce kit qu'avec peu de travail on a un avion qui ressemble à un Spitfire.
Ce Spitfire devrait convenir à un pilote déjà dégrossi au pilotage trois axes et aux ailes basses... Je ne peux hélas pas en dire beaucoup plus vu la durée du premier vol, mais je n'ai pas dit mon dernier mot...

5 La reconstruction

Je commence dés que je serais moins vexé !!!




RETOUR AU HANGAR